Bien vieillir à domicile. Des solutions trop peu nombreuses mais efficace.


févr. 19, 2025

 En France, le nombre de personnes de plus de 85 ans va frôler les 5 millions d’ici à 2050. L’immense majorité des personnes âgées veulent vieillir à leur domicile,un souhait légitime, mais qui se heurte à une insuffisance de moyens publics, contrairement aux pays d’Europe du Nord.

C’est un exemple qui donne à réfléchir compte tenu du vieillissement de la population française et du scénario de l’Insee qui annonce un effectif des plus de 85 ans passant de 1,3 million en 2000 à 4,8 millions en 2050. Depuis 1987, la Suède a cessé de construire des maisons de retraite,réduisant le taux de résidents âgés de 16% en 1982 à moins de 6% aujourd’hui, selon un rapport de l’Institut Jacques Delors paru en 2022.Alors que les pays d’Europe du Nord se distinguent par des politiques proactives et innovantes, la France peine encore à sortir de son modèle institution ne le centré sur les Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes),malgré la volonté clairement exprimée des seniors de vieillir chez eux. Dans ce contexte, des professionnels incarnent une alternative prometteuse, en proposant des solutions concrètes pour repenser le «bien vieillir à domicile» et amorcer une transition vers un modèle plus humain et adapté. 

Une priorité nationale dans les pays scandinaves

Depuis les années 1980, les pays d’Europe du Nord font du bien vieillir à domicile une priorité nationale,soutenue par des politiques publiques solides et anticipatives. Les municipalités y jouent un rôle clé en assurant la proximité des services et une prise en charge personnalisée des personnes âgées, appuyées par des ergothérapeutes qui analysent les besoins,réaménagent les logements et accompagnent les seniors vers plus d’autonomie. Enfin, une coordination exemplaire entre l’hôpital et le domicile,facilitée par un système d’assurance publique pour la dépendance et la numérisation avancée de la santé,garantit un suivi optimal. En France, des moyens insuffisants pour le maintien à domicile La France,elle,ne s’inscrit ni dans le modèle structuré des pays nordiques,ni dans l’approche familialiste de l’Espagne et de l’Italie, mais elle privilégie un modèle institutionnel centré sur les Ehpad. Plus de 10% des personnes âgées de plus de 75 ans vivent en Ehpad (source: Drees, 2022),soit l’un des taux les plus élevés en Europe.Triste record en termes sociétaux.. Cette conception culturelle, qui fait de l’Ehpad une solution d'urgence par défaut, limite les moyens humains et financiers alloués au maintien à domicile. Pourtant, 86% des intéressés souhaitent vieillir chez eux(sondage Ifop, 2019),appelant à repenser le modèle français pour privilégier autonomie et bien-être. Face à ce constat,des acteurs de la transition vers le bien vieillir à domicile ont émergé. C’est par exemple le cas de DOM et VIE,une société spécialisée dans l’adaptation du logement afin de permettre aux seniors et personnes à mobilité réduite aux personnes âgées de rester à domicile tout au long de la vie. L’entreprise accompagne de A à Z les travaux pour l’ensemble du logement: salle de bain,cuisine,escalier,accessibilité...

La téléassistance ultra-personnalisée

Comme son nom l'indique, DOM et VIE a pour objectif de contribuer à permettre aux personnes âgées de continuer devivre à leurdomicile, de redonner du confort et de l’autonomie aux plus fragiles grâce à une approche personnalisée, intégrant prévention, ergonomie et technologies modernes,notamment en les accompagnant pour la mise en place du dispositif Ma Prime Adapt, qui permet,sous conditions de ressources,à la personne de bénéficier d’une aide financière pour financer les travaux. Forte d’un réseau de 50 franchisés répartis dans l’Hexagone, l’entreprise peut intervenir partout en France. Important également, les équipes DOMetVIE bénéficient d’une formation continue et grâce aux partenariats noués avec les acteurs publics, les solutions mises en œuvre démontrent qu’il est possible de conjuguer autonomie,qualité de vie et transition sociétale dans notre pays. Véritable outil de réactivité face au risque d’incident (chute,choc,accident domestique...), la téléassistance ne cesse d’être perfectionnée et les fonctions élargies(détection de chute, géolocalisation, appel infirmières,suivi d’actimétrie,suivi des pathologies chroniques, suivi pré/post-hospitalisation..). et également sur le plan esthétique (ce qui ne gâche rien...). Un exemple parmi d’autres, le MyAmie de Tunstall Vitaris, un pendentif portable et discret,qu'on porte autour du cou au poignet comme une montre-bracelet qui permet à l’utilisateur de déclencher alarme s'il est en difficulté dans son logement ou à l'extérieur,dans le jardin. Ces solutions de santé connectée et de téléassistance personnalisées au maximum permettent aux personnes âgées,fragiles ou souffrant de maladie chronique de continuer à vivre de manière autonome, dans le lieu de leur choix. Avec plus de trente-six années d'expérience et plus de 250000 bénéficiaires, 2,5 millions d'appels traités et 50000 interventions à domicile par an,Tunstall est le N°1 de la téléassistance en France et œuvre à améliorer la qualité de vie des personnes âgées. Cela explique sans doute qu’en novembre dernier à Paris, au Salon des maires et des collectivités, Alain Monteux, le dirigeant de Tunstall Vitaris, ait fait partie du jury chargé de désigner les lauréats des Prix de l’Innovation sur la thématique suivante « Territoire & Santé : quelle convivialité à l’égard des aînés ? » Un vrai sujet d’actualité s’il en est.

Anne JEANTET-LECLERC

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