Consultez le dossier de presse complet !
En savoir plusAlain Monteux, président de Tunstall France – Benelux
nov. 22, 2024
L’objectif principal des solutions connectées est de permettre à chacun de rester autonome, dans son lieu de vie et le
plus longtemps possible. Pour cela, « des solutions à domicile existent, explique Alain Monteux, président de Tunstall
France – Benelux, constructeur, éditeur et intégrateur de solutions innovantes en téléassistance et santé connectée,
comprenant divers capteurs qui sécurisent non seulement le logement mais aussi les déplacements, favorisant ainsi le
lien social et de proximité. Car pour rester chez soi longtemps, il faut pouvoir sortir en toute sécurité. Le tout est connecté
à une plateforme téléphonique basée en France, une présence humaine accessible 24h/24 que nous appelons les
« anges gardiens ». Que ce soit pour échanger, ou en cas d’urgence comme une chute ou un malaise, il suffit d’appeler.
Les secours sont alertés si nécessaire. »
Au-delà des intérêts de la téléassistance pour le bénéficiaire lui-même, le premier bénéfice de ces solutions est de réduire le stress de l’aidant. En effet, ce dernier est rassuré par le dispositif à domicile, le fait que son proche peut appeler à tout moment en cas de situation d’urgence. Alain Monteux observe d’ailleurs que, dans plus de 50 % des cas, ce sont les aidants qui prennent l’initiative d’installer ce système. Côté bénéficiaires, leur première raison d’opter pour la téléassistance est évidemment le sentiment de sécurité pour eux-mêmes, mais en deuxième position ils évoquent le fait que leurs aidants se sentent également plus rassurés. Ces retours sont issus d’enquêtes européennes menées auprès de près de 260 000 utilisateurs de solutions proposées par Tunstall.
La deuxième raison importante est que la téléassistance s’inscrit dans une logique de maintien à domicile prolongé. Toujours selon les études citées, elle permet de rester chez soi en moyenne plus de deux ans avant une éventuelle institutionnalisation, par comparaison avec les personnes qui n’ont pas ce dispositif. Un point essentiel pour les principaux intéressés mais également pour les aidants, dont c’est en grand majorité le souhait. Un autre aspect à souligner est que la téléassistance joue un rôle préventif. En cas de chute, par exemple, le système peut éviter des conséquences graves, sur la santé et sur le maintien à domicile ultérieur, grâce à une intervention rapide.
L’évolution des solutions a permis d’élargir les services. En effet, « nos plateformes, connectées 24h/24 proposent désormais une assistance psychologique, détaille Alain Monteux. À l’origine, ce service était réservé aux bénéficiaires, mais avec le temps, nous avons constaté que les aidants aussi avaient besoin de soutien et étaient demandeurs. De nombreux aidants en bénéficient désormais. » Le soutien psychologique proposé n’est pas forcément à long terme, mais il peut prendre différentes formes, comme une écoute lors d’un appel unique, ou bien un suivi sur plusieurs appels répartis sur plusieurs mois. Ce type de soutien apporte du réconfort aux aidants. En plus du soutien psychologique, les aidants peuvent bénéficier d’un volet pratique et technique. La société reçoit des appels de proches, et cherche ensuite à mettre en place des solutions adaptées à leurs besoins. « Nous collaborons ainsi avec des réseaux d’étudiants qui se rendent à domicile pour aider à faire les courses, réaliser de petites réparations, accompagner lors de sorties, etc., illustre Alain Monteux. Chaque interaction devient une opportunité d’échange et de soutien social, ce qui soulage les aidants tout en améliorant le bien-être de la personne accompagnée. Nous avons également mis en place des partenariats avec des ergothérapeutes, notamment pour prévenir les chutes, mais également une société de care management - particulièrement appréciée des aidants - car elle propose de prendre en charge les démarches sociales et administratives. Ainsi, cela dégage du temps qualitatif pour l’aidant auprès de son proche. Grâce à notre connexion disponible 24h/24 et la relation de confiance que nous instaurons, nous devenons une porte d’entrée vers des services qui allègent la charge du binôme aidant/aidé. »
Ces échanges permettent également de débriefer avec l’aidant en cas de détection d’anomalies. Les récentes avancées technologiques offrent désormais une approche proactive : les solutions connectées sont en mesure de détecter des changements anormaux dans les habitudes de vie. Grâce à un réseau de capteurs dotés de logiciels d’intelligence artificielle, comme ceux installés sur les portes ou les réfrigérateurs, « nous pouvons repérer des comportements inhabituels, indique-t-il. Si, par exemple, on constate un décalage dans les heures d’appels ou des changements dans les habitudes de lever, nous avons deux options : soit envoyer cette information à l’aidant en lui laissant la gestion du problème, soit envoyer un ergothérapeute auprès de l’aidant. Ce dernier lui explique les anomalies constatées et propose des mesures à mettre en place. L’aidant reste libre de choisir les actions à mettre en place, toujours en accord avec son proche. Car il est essentiel de veiller à ne pas transformer ce soutien en une surveillance intrusive sous prétexte de soulager ou de rassurer l’aidant. Il s’agit avant tout de respecter la volonté du bénéficiaire. » Cette question soulève des enjeux éthiques importants : la personne âgée et/ou vulnérable et malade est un individu avec ses droits et libre arbitre, qui doit poser ses limites et exprimer ses préférences.
Consultez le dossier de presse complet !
En savoir plusNous répondons aux besoins quotidiens de plus de 5 millions de personnes dans le monde.